Qui pose le problème doit aussi le solutionner...
Il s'agit d'une variante dans la catégorie glissement de cadre...
Supposez que quelqu'un critique une situation sociale, par exemple la position des banques dans notre société.
Dans le courant de la discussion, demandez à ce critique à donner des solutions au problème qu'il évoque.
Evidemment, autant la détection de problèmes peut être relativement aisée, autant leur résolution est souvent une autre paire de manches, qui est dans les faits AUTRE CHOSE, qui peut mettre en jeu des relations sociales complexes, des comportements, des lois, etc.
En arriver à reprocher (plus ou moins consciemment) à un critique ce qu'il critique parce qu'il n'a pas la solution pour le résoudre relève à la fois de la manipulation éhontée et de la pure escroquerie intellectuelle.
Vous critiquez le capitalisme, mais que voulez-vous mettre à la place ?... Sous-entendu: puisque vous n'avez pas de solution, taisez-vous!